Conflit au Proche-Orient (direct)En Suisse, solidarité et appels à la paix au Proche-Orient
L’intensification des frappes israéliennes contre les sites du Hezbollah, la milice chiite libanaise qui soutient le Hamas, fait craindre un embrasement régional. Suivez notre direct.
Le point sur la situation:
Le Hezbollah pro-iranien a perdu «440 combattants» en une semaine, selon Israël, qui intensifie ses frappes au Liban
Israël lance un appel à évacuer Gaza, le premier depuis des semaines
Emmanuel Macron se prononce pour l’arrêt des livraisons d’armes à Israël utilisées à Gaza
L’Allemagne qualifie de «choquante» la frappe israélienne sur un camp de réfugiés en Cisjordanie
Trois hôpitaux hors service au Liban après les frappes israéliennes
L’armée libanaise affirme qu’un raid à la frontière avec la Syrie a coupé la principale route entre les deux pays
Le DFAE recommande aux Suisses de quitter l’Iran
Nos articles sur le sujet:
Frappe israélienne près d’une usine automobile dans le centre de la Syrie
Un raid aérien israélien a visé dimanche des camions d’aide humanitaire en provenance d’Irak à Homs, dans le centre de la Syrie, faisant trois blessés, a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Trois camions d’aide garés près d’une usine produisant des voitures iraniennes dans la zone industrielle de la ville ont été détruits, a précisé Rami Abdel Rahman, directeur de l’OSDH, basé à Londres et disposant d’un vaste réseau de correspondants à travers la Syrie. Cette aide, en provenance d’Irak, était destinée aux déplacés venus du Liban et entrés en Syrie ces dernières semaines, a-t-il ajouté.
Selon les autorités libanaises, quelque 310’000 personnes, en majorité des Syriens, ont franchi la frontière entre le Liban et la Syrie ces dernières semaines, fuyant les bombes israéliennes qui s’abattent sur le Liban depuis le 23 septembre.
En Syrie, Israël frappe régulièrement des combattants pro-iraniens et du Hezbollah libanais, sans toujours revendiquer ces raids. Vendredi, une frappe aérienne israélienne a coupé la route entre le Liban et la Syrie, empruntée ces derniers jours par des dizaines de milliers de déplacés.
Israël, en guerre contre le Hezbollah, accuse le mouvement libanais d’acheminer des armes via le principal poste-frontière entre la Syrie et le Liban et a frappé la zone frontalière à plusieurs reprises ces derniers jours.
Israël: une femme meurt des suites de ses blessures dans l’attaque de Beersheva
Une femme est décédée des suites de ses blessures dans une attaque à l’arme à feu et à l’arme blanche qui a fait dix blessés dimanche dans la ville de Beersheva (sud), selon les services de secours.
«Les secouristes ont prononcé la mort d’une femme de 25 ans et évacué dix blessés vers l’hôpital Soroka», a annoncé le Magen David Adom, l’équivalent israélien de la Croix-Rouge dans un communiqué, certains blessés ayant été touchés par balles et d’autres poignardés.
L’armée israélienne a été mise en état d’alerte dimanche, par crainte d’attentats, à la veille du premier anniversaire de l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien qui a déclenché la guerre à Gaza.
Sept personnes avaient été tuées mardi à l’arme automatique et à l’arme blanche par deux Palestiniens de Cisjordanie occupée à une station de tram de Tel-Aviv, dans le centre d’Israël. Cette attaque à Tel-Aviv, revendiquée par le Hamas, est l’attaque la plus meurtrière du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien depuis le 7 octobre.
Le ministre de la Défense israélien menace l’Iran de frappes similaires à celles menées «à Gaza et Beyrouth»
Le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant a menacé l’Iran dimanche de frappes similaires à celles menées «à Gaza et Beyrouth», selon un communiqué de ses services.
«Les Iraniens n’ont pas atteint les capacités de l’armée de l’air – aucun avion n’a été endommagé, aucun escadron n’a été mis hors service», a-t-il dit dans la base aérienne de Nevatim visée par l’attaque récente de missiles iraniens sur Israël selon l’armée. «Quiconque pense qu’une simple tentative de nous nuire nous dissuaderait d’agir devrait jeter un coup d’oeil sur nos succès à Gaza et à Beyrouth», a-t-il prévenu, alors que l’attaque de mardi, à laquelle Israël dit préparer sa riposte, nourrit depuis des échanges de menaces de représailles entre les deux pays.
«Etincelles» au Royaume-Uni à cause de Gaza, affirme le premier ministre
La guerre à Gaza et l’escalade meurtrière au Liban ont provoqué des «étincelles dans nos propres communautés», a affirmé dimanche le premier ministre britannique Keir Starmer, dénonçant la hausse des actes antisémites et islamophobes au Royaume-Uni depuis le 7 octobre.
«Les flammes de ce conflit meurtrier menacent maintenant de consumer la région. Et les étincelles s’allument dans nos propres communautés, ici, chez nous», écrit le dirigeant travailliste dans une tribune publiée dans le journal «The Sunday Times».
«Haine ignoble»
«Il y a toujours des gens qui utilisent les conflits à l’étranger pour attiser les conflits ici. Depuis le 7 octobre, nous avons vu monter dans nos communautés une haine ignoble contre les juifs et les musulmans», poursuit-il, en référence à l’explosion des actes antisémites et islamophobes.
Dans ce long texte publié la veille du premier anniversaire de l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël, le dirigeant travailliste appelle une nouvelle fois «toutes les parties à agir avec retenue» et à «revenir à des solutions politiques, et non militaires».
Appelant à la libération des otages détenus à Gaza, M. Starmer a déclaré qu’une solution à deux Etats était la «seule solution viable» au conflit. Evoquant la réplique d’Israël à l’attaque du 7 octobre, M. Starmer juge que «ce n’est pas en traumatisant, en rendant orpheline et en déplaçant une autre génération (de Palestiniens, ndlr) que l’on obtiendra un avenir meilleur».
Dans une lettre ouverte publiée dimanche, l’archevêque de Canterbury Justin Welby, le grand rabbin Ephraim Mirvis et leader du Conseil consultatif national des mosquées et des imams (MINAB), Qari Asim, ont appelé la population britannique à rejeter «la haine sous toutes ses formes».
Avant le 7 octobre, le chancelier allemand appelle à nouveau à un cessez-le-feu
Le chancelier allemand Olaf Scholz a à nouveau appelé dimanche à un cessez-le-feu au Proche-Orient, à la veille du premier anniversaire de l’attaque du Hamas contre Israël qui a déclenché la guerre à Gaza. Il a aussi mis en garde contre la montée de l’antisémitisme.
«Malheureusement, en ce premier anniversaire de l’attaque terroriste du Hamas contre Israël, la paix ou même la réconciliation au Proche-Orient semble plus lointaine que jamais», a déclaré M. Scholz dans un message vidéo.
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Le gouvernement allemand «continue de plaider avec persistance pour un cessez-le-feu, qui doit maintenant enfin se concrétiser», a-t-il déclaré. «Pour que la population civile de la bande de Gaza puisse être mieux protégée et, bien sûr, mieux soignée. Et pour que les otages israéliens puissent enfin être libérés.»
«Nous sommes en contact étroit avec nos partenaires internationaux pour empêcher une nouvelle escalade du conflit», a déclaré M. Scholz.
Antisémitisme
Le chancelier a également mis en garde contre la montée de l’antisémitisme en Allemagne. «Les citoyennes et citoyens de confession juive ici en Allemagne ne doivent pas vivre dans la peur et la terreur», a déclaré M. Scholz. «Nous n’accepterons jamais l’antisémitisme et la haine aveugle d’Israël. Les juives et juifs ici en Allemagne sont assurés de la solidarité de notre Etat», a-t-il ajouté.
Plus de 5000 incidents antisémites ont été enregistrés en Allemagne en 2023, dont la moitié après les événements du 7 octobre, selon Felix Klein, le commissaire du gouvernement pour la lutte contre l’antisémitisme.
De modestes manifestations concurrentes, pro-palestinienne et pro-Israël, ont eu lieu à Berlin samedi, sans incident majeur selon la police. Des rassemblements plus importants sont attendus dimanche.
Iran: le ministre du Pétrole se rend sur un site énergétique clé après les menaces israéliennes
Le ministre iranien du Pétrole, Mohsen Paknejad, s’est rendu dimanche sur un site pétrolier clé du pays, sur fond d’inquiétudes quant à de possibles frappes israéliennes visant des infrastructures iraniennes, a indiqué un média officiel.
M. Paknejad «est arrivé ce matin (dimanche) sur l’île de Kharg pour visiter les installations de l’industrie pétrolière et rencontrer les employés», a rapporté l’organe du ministère, Shana.
Située dans l’ouest du Golfe, l’île de Kharg abrite le plus grand terminal d’exportation de pétrole brut de l’Iran.Lors de sa visite, le ministre a rencontré le général Mohammad Hossein Bargahi, commandant de la 4e région de la marine des Gardiens de la révolution (armée idéologique de la République islamique), chargée d’assurer la sécurité de la zone.
«Cette réunion a eu lieu afin de vérifier la sécurité des plateformes de Pars sud (complexe gazier et pétrolier situé dans la même région, NDLR) et de rendre compte des actions efficaces de la marine des Gardiens à cet égard», a annoncé l’agence officielle Irna.
Le déplacement du ministre survient alors qu’Israël, ennemi juré de Téhéran, a dit préparer une réponse à l’attaque de missiles lancée mardi sur son territoire par l’Iran. La République islamique avait indiqué que son attaque était une mesure de représailles pour les assassinats au Liban du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et d’un important général iranien, Abbas Nilforoushan, tués par une frappe israélienne le 27 septembre. Le président américain Joe Biden a déconseillé vendredi à Israël de s’en prendre aux sites pétroliers de l’Iran, l’un des dix plus grands producteurs de pétrole.
Le ministre iranien s’était rendu samedi dans la ville portuaire d’Assalouyeh, important centre pétrochimique du pays également sur le Golfe, évoquant «un voyage d’affaires normal» selon la télévision d’Etat.
L’attaque iranienne menée mardi visait aussi à venger la mort du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué le 31 juillet à Téhéran dans une attaque imputée à Israël par l’Iran et le mouvement islamiste palestinien.
Après les menaces israéliennes, le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi a prévenu samedi que «pour chaque action, il y aurait une réaction proportionnelle et similaire de l’Iran, et même plus forte».
En Suisse, solidarité et appels à la paix au Proche-Orient
Les appels à la paix et autres marques de solidarité envers les victimes du conflit au Proche-Orient se multiplient en Suisse un an après le massacre commis par le Hamas. Le CICR et l’Eglise évangélique réformée se sont exprimés dans ce sens dimanche.
Après que quelque 4000 personnes ont manifesté leur soutien au peuple palestinien samedi soir à Bâle et avant des rassemblements organisés par la communauté israélite en mémoire des victimes de l’attaque du 7 octobre, dimanche à Genève et à Berne, le CICR rappelle que «la souffrance humaine ne connaît pas de frontières» et demande une nouvelle fois à toutes les parties de respecter la dignité de toutes les personnes touchées par ce conflit.
Au cours de l’année écoulée, la région a été le théâtre d’une dévastation et d’une déshumanisation à grande échelle, souligne le CICR dimanche dans un communiqué. Le Comité international de la Croix-Rouge reste fermement déterminé à continuer de fournir des services vitaux et insiste sur la nécessité de se voir accorder un accès sûr et sans entrave par toutes les parties.
Les civils ont été réduits à des chiffres, leur individualité ayant été gommée par les rhétoriques divergentes autour du conflit. Mais derrière les chiffres il y a des gens. En tant qu’êtres humains, ils ont des droits, ils doivent être protégés, pouvoir recevoir une assistance humanitaire et reconstruire leur vie en toute sécurité.
Le CICR renouvelle également son appel à toutes les parties afin qu’elles s’acquittent immédiatement des responsabilités qui leur incombent au titre du droit international humanitaire. En s’y conformant, les parties au conflit peuvent alléger les souffrances humaines et progresser vers un avenir plus stable et pacifique, souligne le CICR.
La paix n’est pas un voeu pieux
Egalement dans un communiqué dimanche, l’Eglise évangélique réformée (EERS) affirme quant à elle que ses pensées vont à toutes celles et tous ceux qui ont été touchés par cette tragédie, quelle que soit leur origine ou leur religion. «Les personnes qui souffrent sont des êtres humains, pas des représentants de nations ou d’idéologies politiques», écrit l’EERS.
«Prenons garde à ce que ce conflit ne prenne pas une tournure idéologique, et ne menace pas notre paix et le consensus commun qui consiste à s’opposer à la violence, à défendre les droits de l’homme et à aider ceux qui ont besoin de notre aide», ajoute l’Eglise protestante. Avec ses partenaires au Proche-Orient, elle veut contribuer à la guérison et à la réconciliation partout où cela est possible.
La paix ne doit pas rester un vœu pieux. Pour cela, il faut des personnes qui, là où elles se trouvent, se mettent au service de la paix, affirme l’EERS.
Commémorations
Lundi est commémoré le premier anniversaire de l’attaque du Hamas qui a fait près de 1200 morts ce jour-là, et, depuis, plus de 41’800 dans la bande de Gaza ainsi que plus de 2000 au Liban. Sans oublier les otages enlevés le 7 octobre dont des dizaines sont toujours aux mains des terroristes du Hamas.
L’association Suisse-Israël a ainsi prévu une soirée du souvenir lundi au casino de Montbenon à Lausanne. Le Collectif Action Palestine appelle lui à manifester une nouvelle fois mercredi à Neuchâtel. De son côté, la Fédération suisse des communautés israélites (FSCI) met sur pied une commémoration lundi soir à Zurich.
Et dès ce dimanche, une semaine d’action est organisée à Genève par le Collectif 7 – Suisse, qui réclame la libération des otages capturés par le Hamas.
Le pape François demande un «cessez-le-feu immédiat» au Proche-Orient
Le pape François a demandé dimanche une fois de plus un «cessez-le-feu immédiat» au Proche-Orient ainsi que la libération des otages israéliens détenus par le Hamas, la veille du premier anniversaire de l’attaque du Hamas contre Israël qui a déclenché la guerre à Gaza.
«Demain sera le premier anniversaire de l’attaque terroriste contre la population en Israël à laquelle je renouvelle mon soutien. N’oublions pas qu’il y a encore de nombreux otages à Gaza dont je demande la libération immédiate», a déclaré le pape après la prière de l’Angélus.
«Depuis ce jour-là, le Proche-Orient a été précipité dans des souffrances de plus en plus graves, avec des actions militaires destructrices qui continuent de frapper la population palestinienne», a poursuivi le pape argentin.
«Il s’agit essentiellement de civils innocents, de personnes qui doivent recevoir l’aide humanitaire nécessaire», a-t-il assuré. «Je demande un cessez-le-feu immédiat, sur tous les fronts, y compris le libanais», a poursuivi François.
Le souverain pontife a invité la communauté internationale à faire en sorte qu’il «soit mis fin à la spirale de la vengeance et que les attaques, comme celle commise par l’Iran il y a quelques jours, ne se répètent plus car elles peuvent entraîner cette région dans une guerre encore plus grande».
«Toutes les nations ont le droit d’exister en paix et en sécurité. Leurs territoires ne doivent pas être attaqués ou envahis. La souveraineté doit être respectée et garantie à travers le dialogue et la paix», a conclu le pape qui a demandé à de nombreuses reprises un cessez-le-feu, la libération des otages israéliens et une aide humanitaire accrue pour les Palestiniens.
L’armée israélienne dit déployer des troupes supplémentaires près de Gaza
L’armée israélienne a déclaré dimanche déployer des troupes supplémentaires dans les environs de la bande de Gaza à la veille de la première commémoration de l’attaque du Hamas palestinien ayant déclenché la guerre.
«La division de Gaza de l’armée israélienne a été renforcée par plusieurs unités, avec des forces stationnées pour défendre à la fois les communautés et la zone frontalière», a précisé l’armée dans un communiqué.
Selon la même source, trois unités opéraient à l’intérieur de la bande de Gaza pour «démanteler l’infrastructure terroriste et dégrader les capacités du Hamas». «Le commandement sud reste dans un état de vigilance et de préparation renforcés pour les jours à venir», d’après le général de division Yaron Finkelman.
Nouveau bilan de 26 morts dans la frappe sur une mosquée à Gaza
Plus tôt dimanche, l’armée a annoncé l’encerclement de la zone de Jabaliya, dans le centre de la bande de Gaza, où le Hamas tentait de «reconstituer ses capacités opérationnelles». Selon le ministère de la Santé du Hamas, 26 personnes sont mortes dans ces tirs contre une mosquée et une école servant d’abri à des déplacés.
«Le bilan après les frappes sur des personnes déplacées dans l’école Ibn Rushd et la mosquée des martyrs d’al-Aqsa dans la région de Deir al-Balah est de 26 martyrs et des dizaines de blessés», a déclaré le ministère dans un communiqué.
L’armée israélienne a elle assuré avoir frappé «des terroristes du Hamas qui opéraient dans un centre de commandement et de contrôle situé dans une structure qui servait auparavant de mosquée», sans donner de bilan précis.
L’Iran a préparé sa riposte en cas de frappe israélienne
Téhéran a déjà préparé son plan de riposte au cas où Israël mènerait une attaque contre le territoire iranien, a indiqué dimanche un média local citant une source militaire.
Mardi soir, la République islamique a lancé 200 missiles en direction d’Israël, dans sa deuxième attaque directe contre son ennemi juré, après des tirs de missiles et de drones en avril. La République islamique avait indiqué que son attaque était une mesure de représailles pour les assassinats au Liban du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et d’un important général iranien, Abbas Nilforoushan, tués par une frappe israélienne le 27 septembre.
Israël a dit préparer une réponse à l’attaque de missiles iraniens.
«Le projet de réponse nécessaire face à une éventuelle action des sionistes est tout à fait prêt, et si Israël agit, la contre-attaque iranienne sera mise œuvre», a indiqué dimanche l’agence Tasnim, citant une source militaire.
L’Iran »possède une liste de nombreuses cibles israéliennes», et l’opération de mardi a «montré que nous pouvons raser n’importe quel point que nous souhaitons», a ajouté la même source. La veille, le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi a prévenu que «pour chaque action, il y aura une réaction proportionnelle et similaire de l’Iran, et même plus forte».
Plutôt dans la journée dimanche, le ministre iranien du Pétrole, Mohsen Paknejad, s’est rendu sur un site pétrolier clé du pays, sur fond d’inquiétudes quant à de possibles frappes israéliennes visant des infrastructures iraniennes.
Le président américain Joe Biden a déconseillé vendredi à Israël de s’en prendre aux sites pétroliers de l’Iran, l’un des dix plus grands producteurs de pétrole.
Au Liban, la rentrée scolaire repoussée au 4 novembre
Le ministre libanais de l’Education, Abbas al-Halabi, a annoncé dimanche que les 1,25 million d’enfants de la maternelle au lycée feraient leur rentrée le 4 novembre, en raison de la guerre entre Israël et le Hezbollah.
«Le ministère ne veut pas et ne peut pas se permettre de prendre la responsabilité face au danger qui menace» élèves et enseignants, «c’est pour cela que la rentrée aura lieu le 4 novembre» plutôt qu’en octobre, a dit M. Halabi lors d’une conférence de presse.
Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 41’870 morts à Gaza
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza, a annoncé dimanche un nouveau bilan de 41’870 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a un an.
Au moins 45 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 97’166 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023.
23 morts dans les frappes israéliennes au Liban à travers le pays samedi
Les frappes israéliennes à travers le Liban ont fait 23 morts samedi, a indiqué dimanche le ministère de la Santé libanais.
Les frappes israéliennes samedi sur des villes et villages du sud du Liban, sur la banlieue sud de Beyrouth et dans d’autres régions «ont tué 23 personnes et blessé 93 autres», selon un communiqué du ministère.
Plus de «30 frappes»
De violents bombardements aériens israéliens sur la banlieue sud de Beyrouth ont terrorisé les habitants de la capitale libanaise dimanche, à la veille du premier anniversaire de l’attaque du Hamas palestinien ayant déclenché la guerre à Gaza.
L’agence de presse officielle libanaise ANI a rapporté que plus de «30 frappes» ont touché dans la nuit plusieurs secteurs de la banlieue sud, fief du Hezbollah pro-iranien, qui a selon Israël déjà perdu «440 combattants» depuis lundi.
Au sud de Beyrouth, une boule de feu s’est élevée dans les airs illuminant la nuit de la capitale où un correspondant de l’AFP a vu des dizaines de personnes fuyant le quartier de Sabra à pied ou à moto alors que les explosions retentissaient en arrière-plan.
Mehdi Zaïter, 60 ans, primeur dans la banlieue sud de Beyrouth, a raconté à l’AFP qu’«il y avait des frappes de tous les côtés. Ils n’avaient pas de cible militaire, seulement des bâtiments civils et des propriétés privées, s’emporte-t-il.
«C’était la nuit la plus violente qu’on ait vécue. Il y avait tellement de bombardements qu’on aurait cru un tremblement de terre», poursuit l’homme qui refuse toujours de quitter sa maison.
Dans la banlieue sud, les destructions sont énormes et touchent de nombreux bâtiments, a rapporté un photographe de l’AFP. Des pelleteuses s’activent à déblayer les débris de l’ancienne route de l’aéroport, alors que les frappes se poursuivaient dimanche dans la matinée.
Nouvelle frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth au Liban
Une nouvelle frappe israélienne a visé dimanche matin la banlieue sud de Beyrouth, quelques heures après des raids nocturnes extrêmement violents sur ce bastion du Hezbollah, a indiqué l’agence officielle libanaise ANI.
Les correspondants de l’AFP ont entendu une énorme explosion et vu des colonnes de fumée s’élever de la banlieue sud. Depuis près de deux semaines, l’aviation israélienne bombarde la banlieue sud qui s’est vidée de ses habitants.
Le premier ministre libanais appelle à «faire pression sur Israël» pour un cessez-le-feu
Le premier ministre libanais Najib Mikati a appelé dimanche le monde à «faire pression sur Israël» pour qu’il «s’engage à un cessez-le-feu», après une nuit d’intenses bombardements israéliens sur la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah.
Najib Mikati a en outre salué dans son communiqué le président français Emmanuel Macron qui a «une nouvelle fois soutenu le Liban» en évoquant un prochain sommet international, redisant son «soutien à l’appel de la France et des Etats-Unis» pour une trêve.
L’armée israélienne dit «encercler» Jabaliya dans le nord de la bande de Gaza
L’armée israélienne a dit dimanche «encercler» la zone de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, où elle estime que le Hamas palestinien reconstruit ses capacités malgré des mois de combats et de frappes aériennes.
«Les troupes de la 401e et de la 460e brigades ont réussi à encercler la zone et poursuivent actuellement leurs opérations dans le secteur», a indiqué l’armée.
A Gaza, 21 morts dans une frappe israélienne sur une mosquée
La Défense civile de Gaza a fait état dimanche de 21 morts dans une frappe israélienne sur une mosquée transformée en abri pour les déplacés à Deir al-Balah (centre), l’armée israélienne expliquant pour sa part avoir visé des combattants du mouvement palestinien Hamas.
«Le nombre de morts s’élève à 21 et il y a un grand nombre de blessés à la suite du bombardement par l’armée (israélienne) d’une mosquée abritant des personnes déplacées devant l’entrée de l’hôpital des martyrs d’Al-Aqsa à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza», a déclaré le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.
Le chef de l’ONU demande l’arrêt de «l’effusion de sang» à Gaza et au Liban
Le secrétaire général des Nations unies a appelé samedi à mettre fin aux «violences choquantes» et à «l’effusion de sang» à Gaza et au Liban, deux jours avant le premier anniversaire de l’attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien.
«Ce jour [le 7 octobre] est l’occasion pour la communauté internationale de condamner à nouveau haut et fort les actes abominables du Hamas, notamment la prise d’otages», a déclaré Antonio Guterres dans un communiqué publié samedi.
Dans ce même communiqué, le chef de l’ONU a exigé leur «libération immédiate et inconditionnelle», tout en demandant au Hamas de «permettre au Comité international de la Croix-Rouge de rendre visite à ces otages».
Les Etats-Unis évacuent environ 145 nouvelles personnes du Liban
Les Etats-Unis ont évacué samedi environ 145 nouvelles personnes du Liban dans deux avions à destination de la Turquie, a annoncé le département d’Etat américain, face à l’intensification de l’offensive israélienne contre le Hezbollah.
«Deux vols organisés par le département d’Etat ont permis le départ en toute sécurité d’environ 145 passagers de Beyrouth vers Istanbul, en Turquie, aujourd’hui (samedi)», a indiqué un porte-parole du département d’Etat dans un communiqué, qui ne précise pas leurs nationalités.
«Jusque-là, nous avons aidé 600 citoyens américains, résidents permanents (au Liban), ainsi que les membres de leur premier cercle familial à partir du Liban via des vols organisés par les Etats-Unis», a poursuivi le porte-parole.
Le Hezbollah dit avoir repoussé une «tentative» d’infiltration israélienne à la frontière
Le Hezbollah a dit avoir repoussé dans la nuit de samedi à dimanche une «tentative» d’infiltration de l’armée israélienne qui mène depuis plusieurs jours des incursions dans le sud du Liban où elle combat le mouvement pro-iranien.
Dans un communiqué, le mouvement islamiste libanais a déclaré que «lorsqu’une force de soldats ennemis israéliens a tenté de s’infiltrer (…) à Blida» et que ses combattants l’ont «prise pour cible avec des obus d’artillerie et contrainte à battre en retraite».
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