Ville de GenèveDes panneaux «explicatifs» sur la passerelle du Mont-Blanc
Sur demande de Frédérique Perler, quatre lots de pancartes en vue de la votation municipale du 24 novembre ont été installées aux abords du pont du Mont-Blanc.
Depuis mardi, des lots de panneaux informatifs sur la passerelle piétonne ont été installés aux extrémités du pont du Mont-Blanc. Situés aux abords des quatre accès piétons de l’ouvrage, ils distillent des «éléments factuels» au sujet du projet soumis au vote de la population de la Ville de Genève le 24 novembre.
Mercredi matin, Frédérique Perler a souhaité convier les médias pour une rencontre informelle – et «pas une conférence de presse» – afin d’expliquer cette démarche dont la conseillère administrative est à l’origine. En 2021, l’aménagement de panneaux du même acabit en marge de la votation sur le parking Clé-de-Rive avait provoqué une polémique, les opposants critiquant le fait que l’argent du contribuable soit investi pour faire campagne.
«Il s’agit de panneaux assez neutres qui donnent simplement des informations sur le projet», a fait valoir Frédérique Perler. La cheffe du Département de l’aménagement a joué un rôle actif pour ressusciter un projet longtemps dans l’impasse. Son collaborateur personnel, Marc Moulin, précise que la Ville s’est assurée auprès de la Chancellerie que sa démarche était bien conforme au droit.
Les points forts
Il ne faut toutefois pas s’attendre à voir figurer sur ces panneaux les différents reproches (utilité remise en question, impact en termes d’énergie grise et sur l’image de la rade…) qui ont mené un groupe hétéroclite de membres d’associations de sauvegarde du patrimoine à lancer un référendum, après l’acceptation du projet à une large majorité par le Conseil municipal en février. Le coût de 55 millions de francs, jugé «exorbitant» par les opposants, est relativisé, l’apport des différents contributeurs (Ville, Canton, Confédération et Fondation Hans Wilsdorf) précisé.
Tout en revenant sur l’historique, les panneaux soulignent, entre autres choses, que la passerelle «renforce la sécurité et le confort» des piétons, «facilite les déplacements à vélo» puisqu’une piste cyclable bidirectionnelle remplacera l’un des trottoirs du pont, offrant ainsi «un gain de temps» aux cyclistes.
«C’est un projet qui devrait mettre tout le monde d’accord», estime Pierre-Alain Dupraz, dont le bureau avait remporté le concours d’architecture en collaboration avec Ingeni SA il y a plus d’une décennie. «Contrairement à ce que disent certains, la passerelle est en acier. Seuls la pile et les appuis sont en béton», tient-il à préciser. La campagne peut commencer.
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