C’est le monde à l’envers. Il y a une semaine à Liverpool, les adhérents et élus travaillistes étaient moroses alors qu’ils participaient à leur premier congrès annuel en tant que parti au pouvoir depuis 2009. Réunis à Birmingham depuis dimanche, les conservateurs faisaient au contraire preuve d’un optimisme rare, après avoir subi le 4 juillet la plus écrasante défaite électorale de leurs deux cents ans d’existence.